Le temps de travail se compresse ou s’étire, mais ne baisse pas encore
Tandis que la Belgique tire un premier bilan de la semaine de 38 heures sur 4 jours, le Luxembourg ouvre le débat de la réduction du temps de travail. En Suisse, le temps de travail hebdomadaire varie entre 45 et 50 heures.
Effectuer sa semaine de travail en quatre jours, quitte à atteindre dix heures par jour, constitue-t-il un progrès ou une régression ? Trois mois après l’expérimentation lancée au niveau fédéral sur la base du volontariat, le premier bilan belge s’avère mitigé. La formule est nettement plus populaire chez les ouvriers (0,7%) que chez les employés (0,4%), selon les premières observations d’Acerta Consult. Cette entreprise de services RH s’appuie sur une étude menée auprès de 35.000 employeurs et 320.000 travailleurs, trois mois après l’entrée en vigueur du “deal pour l’emploi” présenté le 20 novembre dernier. Cette loi prévoit, pour un salarié à taux plein, la possibilité d’effectuer sa semaine de 38 heures sur quatre jours, à raison de 9 heures 30 maximum par jour. Un plafond de 40 heures par semaine (dix heures par jour) a été fixé. Les rémunérations sont inchangées et les heures supplémentaires ne sont pas autorisées un cinquième jour non travaillé.
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© André Faber