Six mois de réflexion pour coordonner la sécurité sociale des télétravailleurs frontaliers
La tolérance concernant le seuil de 25 % du temps de télétravail au-delà duquel les frontaliers doivent s’affilier à la sécurité sociale de leur pays de résidence est prolongée jusqu’en juin prochain. Pour Vincent Hein, économiste à la fondation luxembourgeoise Idea, il appartient à l’Union européenne de statuer sur la question pour éviter que les bassins de vie transfrontaliers ne soient pénalisés.
Le 21 novembre dernier, le centre commun de la sécurité sociale luxembourgeoise a prolongé jusqu’au 30 juin 2023 la période de tolérance qui autorise les frontaliers français, allemands et belges à télétravailler au-delà de 55 jours par an sans devoir basculer vers la sécurité sociale de leur pays d’origine. Ce nouveau délai doit permettre aux instances nationales, voire européennes, d’ajuster une réglementation adoptée voici près de vingt ans pour encadrer le travail détaché, mais qui s’avère inadaptée à la réalité transfrontalière contemporaine.
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