Pour travailler, les réfugiés ukrainiens ont besoin d’un accompagnement sur mesure
Près de trois ans après le début de la guerre en Ukraine, l’accueil des réfugiés se fait moins inconditionnel, et l’invitation à travailler, de plus en plus pressante. A Bâle et au Bade-Wurtemberg, des dispositifs spécifiques accélèrent une insertion professionnelle encore semée d’embûches.
Au fil d’une guerre qui s’éternise, les hôtes des réfugiés ukrainiens raidissent leurs conditions d’accueil. Lundi 2 décembre, la chambre basse de la Confédération helvétique a décidé de durcir les conditions d’obtention du statut de protection « S », plus favorable que le droit d’asile (1). Désormais, seuls en bénéficieront les ressortissants ukrainiens des régions touchées par les combats ou qui sont occupées. Dans le Grand Est, en octobre dernier, des réfugiés qui n’étaient pas insérés professionnellement ont reçu des courriers qui leur demandaient de quitter leurs logements, mis à disposition dans le cadre d’un dispositif soutenu par l’État. Pour vivre en paix dans le pays d’accueil, travailler constitue souvent le meilleur passeport.
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© André Faber