Les cercles privés élargissent les réseaux frontaliers
Plus que de simples clubs d’affaires, les cercles privés se présentent comme des lieux de convivialité raffinés où les membres viennent élargir leur horizon intellectuel et artistique. Peu développée en France, cette tradition anglo-saxonne s’ancre et s’étend aux frontières du Grand Est.
Même dans les métropoles régionales où tout le monde est censé se connaître, les représentants des hautes sphères économiques, publiques ou académiques ont rarement l’occasion de se rencontrer dans un contexte propice à la convivialité. En Grande-Bretagne, dans Commonwealth et aux Etats-Unis, les gentlemen’s clubs réunissent depuis plus de deux siècles les élites économiques et politiques de Londres, New-York, Sidney ou Calcutta. Ces cercles à la fois conviviaux et mondains n’ont guère fait école en Europe et se sont, de surcroît, étiolés au courant du XXème siècle. La France tout entière en compte moins d’une dizaine. Le concept reste néanmoins vivace, et même en plein renouveau dans le Grand Est, avec la création du Cercle des Paraiges à Metz en 2021 ainsi que les nouvelles ambitions affichées par le Cercle de l’Ill, qui entend réinsuffler un esprit humaniste et progressiste dans l’espace trinational du Rhin supérieur.
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© André Faber.