« L’hydrogène fait l’objet d’un consensus global dans notre bassin de vie transfrontalier »

Quel sera l’impact de l’aide accordée au projet Emil’hy dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) ?

Cette subvention nous aide dans le cadre de l’appel d’offres des aciéries sarroises Stahl Holding Saar (SHS) pour décarboner sa production. Cette aide rendra notre produit final plus compétitif. Nous avons postulé à ce gros appel d’offres voici un an et notre projet a été le seul à obtenir ce financement européen, alors que plusieurs propositions étaient éligibles de part et d’autre de la frontière. Nous y voyons la reconnaissance, par l’Union européenne, de l’approche industrielle que nous développons depuis du 2020 sur le site de Saint-Avold. Nous avons été les précurseurs de la vague hydrogène.

Les avancées du projet MosaHyc, qui vise à adapter 70 kilomètres de conduites de gaz au transport de l'hydrogène entre la Moselle, la Sarre et le Luxembourg, jouent-elles un rôle dans cette reconnaissance ?

Certainement. Les opérateurs de cette infrastructure, GRT Gaz, devenu NaTran, et Creos au Luxembourg, ont contribué à rendre l’écosystème mature. L’hydrogène fait l’objet d’un consensus global dans notre bassin de vie transfrontalier qui partage les mêmes ressources et la même histoire.