Moselle - Sarre

« L’Allemagne ne respecte pas ses engagements sur la non-imposition du chômage partiel des travailleurs frontaliers"

Arsène Schmitt, président du comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle

Le comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle fêtera son 45ème anniversaire le 20 novembre prochain à l’occasion de son assemblée générale organisée à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Sarreguemines. Retraité d’une imprimerie allemande, son président Arsène Schmitt revient sur quatre décennies de combats, dont la double imposition des revenus du chômage partiel (kurzarbeit) constitue le dossier le plus brûlant.

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Arsène Schmitt . DR

Quelle est la vocation du comité de défense des travailleurs frontaliers de la Moselle ?

Elle est inchangée depuis sa fondation, par une poignée de militants, en décembre 1977. Nous ne sommes pas un syndicat, mais une association qui compte aujourd’hui 13.000 membres et s’investit aux côtés des syndicats français et allemands. Nous luttons contre les discriminations dont font l’objet les travailleurs frontaliers, pour la justice sociale et pour la Paix, contre le racisme et contre les atteintes aux conquêtes sociales, en Allemagne comme en France. 

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