Boris Ravignon, vice-président de la Région Grand Est en charge de l’économie et des fonds européens
“Pour la première fois, les fonds Feder pourront aussi être mobilisés sur des projets d’accès aux soins et de santé.”
En pleine crise sanitaire, l’Europe a investi dans les hôpitaux et les projets transfrontaliers à venir pourront désormais s’emparer des questions de santé, indique Boris Ravignon, vice-président du Grand Est en charge des fonds européens.
L’Europe n’a-t-elle pas pêché par manque de réactivité face à l’urgence sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, notamment dans une Région Grand Est très touchée ?
En faisant un petit flash-back, on s’aperçoit que des fonds européens destinés aux équipements sanitaires ont été mobilisés de manière très rapide dès 2020, au cœur de la crise sanitaire : plusieurs millions d’euros du Fonds social européen (FSE) que la Région a utilisés pour acheter des masques, des gants…
Un abondement spécifique a aussi été mis en place par la Commission européenne à travers le plan de relance ReactT-EU. 55 millions ont été affectés aux Groupements hospitaliers de territoire (GHT) pour assurer la résilience de notre système de santé, soit cinq millions par Groupement hospitalier du Grand Est qui en compte onze. Ces sommes sont allées directement à l’amélioration des équipements hospitaliers. Ce sont des investissements pérennes. Une partie est également consacrée à l’extension d’instituts de formation en soins infirmiers, comme par exemple à Saint-Dié-des-Vosges, ou de formation d’aides-soignants.
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Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières et président d’Ardenne Métropole, a notamment en charge les fonds européens, pour la Région Grand Est, depuis 2021. ©VilleCMZ