Grande Région

Pour Cosan, la résilience sanitaire passe par la coopération

L’élan de solidarité constaté au début de la crise du covid s’est un peu essoufflé. Les 35 partenaires du projet Interreg Cosan se hâtent de mettre en place des bases juridiques durables et des outils concrets pour éviter que la coopération sanitaire transfrontalière ne retombe dans la routine.

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© Cosan.

Au printemps 2020, il ne fut pas nécessaire de négocier des accords ni de fixer des cadres pour accueillir des patients français atteints du Covid dans les hôpitaux frontaliers de la Grande Région. La crise sanitaire avait mis en lumière des besoins criants et la solidarité spontanée y avait remédié. Constitué avant le début de la pandémie, le projet interreg Cosan piloté par l’Observatoire Européen de la Santé Transfrontalière (OEST), se focalise sur l’accessibilité aux soins de proximité des populations frontalières de la Grande Région. Acté en février 2020, le projet s’achèvera dans un an. Ses neufs opérateurs partenaires, soutenus par 25  opérateurs méthodologiques,  comptent tirer les leçons de la crise et transformer les carences constatées en autant d’arguments pour accélérer la coopération.

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