Le vote aux frontières, miroir d’une Europe en tension
Vécues comme un séisme politique en France avec l’annonce impromptue d’une dissolution, les élections européennes traduisent une certaine stabilité à l’échelle du Continent. La Grande Région et le Rhin supérieur n’échappent pas au recentrage à droite, à la montée de l’extrême droite et au recul des écologistes. Les tensions sont particulièrement palpables dans les zones les plus frontalières du Grand Est.
Le soir du 9 juin restera dans les mémoires françaises comme celui d’un chamboule-tout à l’issue incertaine. Les élections européennes ont constitué à l’échelle du continent « l’un des plus grands exercices démocratiques au monde, avec plus de 360 millions d’électeurs », rappellent conjointement Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, Philippe Close, bourgmestre de la Ville de Bruxelles et Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg, dans un communiqué commun. Les élus des trois capitales européennes réaffirment leur confiance en « L’Europe, un projet de paix qui nous fait rêver et sur lequel nous bâtissons des projets fondés sur les valeurs fondamentales de liberté, d'État de droit, d’égalité entre les femmes et les hommes et de non-discrimination. »
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Au Parlement de Bruxelles le 9 juin 2024. © Fabian Gomond