Karl-Heinz Lambertz, président de l’Association des régions frontalières européennes
« La fermeture des frontières reste le premier réflexe en cas de problème »
Président du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique, Karl-Heinz Lambertz préside également l’Association des régions frontalières européennes (ARFE), qui fête cette année ses 50 ans d’existence. Ce vétéran de la politique est basé Eupen. Depuis sa région natale, l’Ostbelgien, frontalière de l’Euregio Maastricht-Liège-Aix-la-Chapelle et de la Grande Région, Karl Heinz Lambertz observe les mutations du fait transfrontalier.
L'Association des régions frontalières européennes (ARFE) est la plus ancienne fédération européenne rassemblant des régions frontalières et des regroupements transfrontaliers. Les frontières sont-elles encore un problème aujourd'hui ?
Lorsque l'Association a été fondée, 25 ans à peine après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la deuxième décennie de la coopération européenne. A cette époque, les frontières nationales jouaient encore un rôle très important. Nous étions loin de l'Europe que nous connaissons depuis les années 1990. Lorsque les frontières intérieures ont été abolies, certaines personnes ont eu l'impression qu'il n'y avait plus de frontières. C'est une erreur à bien des égards. Bien que les frontières soient de plus en plus ouvertes et que la mobilité transfrontalière soit désormais possible, nous avons constaté à maintes reprises, et récemment encore, avec la crise sanitaire, que la fermeture des frontières reste le premier réflexe en cas de problème.
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