Aux frontières, les candidats à la mort assistée peuvent déjà franchir le pas
Tandis qu’en France, Emmanuel Macron promet de relancer le débat sur la fin de vie, certains habitants du Nord, des Ardennes et de Lorraine peuvent déjà bénéficier légalement de la loi belge autorisant l’euthanasie. En Suisse, où l’assistance au suicide est dépénalisée, les associations accueillent de nombreux Français et Allemands.
Pour certains habitants des Ardennes, de Lorraine et du Nord de la France, l’euthanasie est déjà un droit, prévu par la loi belge. Les résidents des sept Zones organisées d’accès aux soins transfrontaliers (Zoast) constituées de part et d’autre de la frontière franco-belge y ont accès à condition d’y vivre "de manière habituelle et permanente”. Deux de ces zones concernent le Grand Est. La Zoast Ardennes, signée en 2008 entre des établissements de soins et des professionnels de santé franco-belges couvre côté français, les arrondissements de Charleville-Mézières (hors agglomération) et de Sedan. La Zoast LuxLor permet depuis 2008 à des habitants du canton de Briey (Meurthe-et-Moselle) et, depuis 2014, d’une partie de la Meuse, de bénéficier des structures de soins partenaires de la province du Luxembourg belge.
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En 1951, la revue philosophique de Louvain traitait déjà de la mort volontaire. DR