« Au-delà des relations amicales, la coopération transfrontalière en zone rurale peut être concrète »
Armel Chabane, président de la communauté de communes du Bouzonvillois – Trois Frontières
Maire de Bouzonville depuis 2020, Armel Chabane préside la communauté de communes du Bouzonvillois – Trois Frontières (CCB3F). Cette intercommunalité de 24.500 habitants située à moins d’une heure de route de Sarrebruck, Luxembourg-ville et Metz, évalue les enjeux de sa position frontalière.

Ce 18 avril, la ligne ferroviaire Dilling-Bouzonville a repris du service à l’occasion de la traditionnelle braderie du Vendredi Saint, mais cette liaison qui ne transporte des voyageurs d’un jour par an. Espérez-vous toujours la réouverture d’une ligne qui relierait Sarrebruck à Luxembourg en passant par Dilling, Bouzonville et Thionville ?
J’y crois plus que jamais. Cette ligne est indispensable pour le développement des activités d’aujourd’hui et de demain. Ouverte jusqu'en 2016, elle a été fermée par la Région. Or, le Grand Est a récemment rouvert d’autres lignes dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle. Rural et enclavé, notre territoire, qui gagne de la population, a particulièrement besoin de cette desserte. Le département de la Moselle a produit une étude technique et financière sur l'impact de la réouverture de cette ligne. La région Grand Est a souhaité diligenter une autre étude. Certes, le contexte économique n’est pas simple et il faut être patient, mais cette ligne correspond à une forte envie de la population.
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Armel Chabane, président de la communauté de communes du Bouzonvillois – Trois Frontières© CCBTF