L’après-Rottner remet en question le pilotage de la coopération
La démission surprise du président Jean Rottner, le 20 décembre dernier, ouvre une ère d’incertitude pour la coopération transfrontalière du Grand Est. Les volontés autonomistes qui s’expriment en Alsace pourraient fragmenter une cohésion élaborée depuis sept ans au long de 760 kilomètres de frontières.
« Des impératifs personnels » selon son communiqué du 20 décembre dernier, mais auxquels il faut ajouter voire privilégier l’opportunité d’une reconversion dans le secteur privé qu’a dévoilée sa nomination comme directeur régional du groupe immobilier Réalités : la démission de Jean Rottner de toutes ses fonctions politiques, y compris de son poste de président du conseil régional du Grand Est, a en tout cas pris de court. Dans le Grand Est et parmi ses voisins, nul ne doute que Franck Leroy, dont l’élection est prévue le 13 janvier prochain à Metz, s’inscrira dans la continuité des engagements de son prédécesseur. Mais le changement rebat les cartes, à commencer par la pérennité même de la région issue en 2016 de l’attelage Alsace – Lorraine – Champagne-Ardenne et par conséquent du cadre institutionnel de la coopération transfrontalière.
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© André Faber