La mythique cité mésopotamienne Mari revit en Belgique et en France
Les vestiges de la ville de Mari, en Syrie, sont aujourd’hui inaccessibles. Grâce à une collaboration scientifique franco-belge entamée il y a près d’un siècle, une exposition au Musée royal de Mariemont présente 200 objets, dont certains pour la première fois. Elle rejoindra ensuite Strasbourg.
Depuis 2011, le site de l’une des plus illustres cités du monde mésopotamien, la mythique ville de Mari, au sud-est de l’actuelle Syrie, n’est plus accessible et les fouilles archéologiques s’avèrent impossibles. Considérée comme l’un des berceaux de la civilisation, elle renaît actuellement sous forme d’une exceptionnelle exposition grâce à la collaboration entre trois institutions de renom : le musée royal de Mariemont, au centre de la Wallonie, où elle est présentée jusqu’au 7 janvier, le musée du Louvre à Paris et la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU) de Strasbourg qui l’accueillera ensuite à partir du 7 février 2024.
Au-delà des objets montrés au public, dont certains pour la première fois, ce triptyque institutionnel dépeint une aventure humaine et scientifique à découvrir en parallèle. Cette histoire dans l’histoire débute dans les années 1930 avec la première mission archéologique menée sur le site de Mari et la coopération entre savants français et belges. Elle s’est prolongée pendant plus de 90 ans en passant par Paris, Liège et Strasbourg.
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Détruites par le temps, les peintures murales avaient été restituées sur calques, dont trois ont été retrouvés dans les réserves du Louvre. © MRM