Gaspard Koenig, philosophe
« L’ouverture sur le monde est la meilleure façon de conserver les traditions »
Philosophe, essayiste, écrivain et depuis peu fondateur du parti politique « Simple », Gaspard Koenig a effectué en 2020 un périple de 2.500 kilomètres à cheval, du Périgord à Rome, sur les pas de Montaigne qui avait emprunté cet itinéraire en 1580. Il revient pour Voisins-Nachbarn sur les étapes vosgienne, alsacienne et rhénane de ce périple relaté dans « Notre vagabonde liberté » (1).

Comment votre traversée des Vosges, de l’Alsace puis du Bade-Wurtemberg, s’est-elle déroulée ?
Dans toutes ces régions, j’ai été très bien accueilli, ce qui n’a pas toujours été le cas ailleurs. Le fait de circuler à cheval m’a permis de bien observer les échantillons de paysages et de discuter avec les gens. En passant de la Vôge (en Haute-Saône Franche-Comté, ndlr) aux Vosges et de la plaine à la montagne, je me suis senti vraiment ailleurs, très loin de Paris. Dans cet espace enclavé, les accents, les expressions dialectales, le sens du terroir et des traditions sont plus forts que dans la plaine, pour des raisons physiques et géographiques.
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© Pascale Braun