Elections communales: du bleu, du rose et toujours moins de vert
A l’issue des élections communales du 13 octobre, la droite libérale et centriste continue de marquer des points en Wallonie. Le maire de Namur a notamment été réélu haut la main. Pour autant, des fiefs socialistes comme Charleroi, Mons et Liège sont restés imprenables.
Quatre mois après le triple scrutin électoral (européen, fédéral et régional) du 9 juin, la Belgique est retournée aux urnes dimanche 13 octobre. Il s’agissait cette fois de voter pour les bourgmestres et leurs équipes. Les résultats de ces élections communales montrent une Wallonie où le Parti socialiste résiste mieux qu’il ne le craignait après la vague bleue de juin, notamment dans ses bastions urbains de Charleroi, Liège et Mons. Dix des vingt principales villes wallonnes seront dirigées, pendant les six prochaines années, par le PS. En revanche, les deux grandes courbes qui s’étaient dessinées lors des régionales de juin ne cessent de s’écarter. L’une est à la hausse, celle de la droite avec le Mouvement réformateur (MR, libéral) et Les Engagés (centre droit) qui progressent un peu partout; l’autre est à la baisse, celle des écologistes comme l’illustre la perte, par le parti Ecolo, d’Ottignies-Louvain-la-Neuve: détenue pendant 24 ans par les Verts, la ville universitaire a basculé dans le giron MR-Engagés. Tour d’horizon.
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Thomas Dermine (PS) succède à Paul Magnette comme bourgmestre de Charleroi. DR