450 millions d’euros pour soulager la congestion ferroviaire
François Bausch, ministre des Transports luxembourgeois, et Frank Lery, président du conseil régional du Grand est, ont présenté leur vision de la mobilité transfrontalière à l’horizon 2030 lors d’une conférence de presse commune le 28 juin.
Corrélé à la croissance luxembourgeoise, le plan national de la Mobilité du Grand-Duché varie en fonction des scénarii présentés par l’organisme statistique Statec, mais table sur une augmentation de 40 % des déplacements d’ici à 2035. Ministre luxembourgeois des Transports, François Bausch s’est rendu à Metz fin juin à l’invitation de Franck Leroy, président du conseil régional du Grand Est, pour présenter à la presse les moyens dont le Grand-Duché compte se doter pour répondre à cette demande sans augmenter la circulation automobile.
L’augmentation de la capacité des transports en commun et le covoiturage sur les autoroutes frontalières constituent les deux axes majeurs des deux protocoles -celui de Paris, signé en 2018, et celui d’Esch-Belval en 2021- qui engagent un investissement de 460 millions d’euros, dont 10 millions d’euros pour la route, cofinancés à parts égales par la France et le Luxembourg. La Région Grand Est prévoit de multiplier par 2,5 le nombre de places dans les trains transfrontaliers pour parvenir d’ici à 2030 à un cadencement proche de celui des TER franciliens.
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François Bausch, ministre des Transports luxembourgeois, et Franck Leroy, président de la Région Grand Est © Jean-Luc Stadler Région Grand Est.